Mon histoire, mon passé. Ce fut rempli d'erreurs banale... et la plus grosse fut celle de ma naissance.

Commençant ma vie en tant que fille, c'était sérieusement la pire chose qui pouvait m'arriver. Bah quoi, comme toutes les filles, ma chambre était rose, mes vêtements s'constituait de robes ou encore de chandails fleuris quoi? J'avais les cheveux longs, tout l'genre de choses que j'détestais tant. Entrant dans les magasins de jouets, j'filais du côté des voitures et mes parents m'refilait du côté des poupées.... j'me dirigeais du côté du chandail de super héros que j'aimais, mais ma mère m'ramenait devant celui avec des poupées dessus. J'voulais aller aux toilettes des hommes et faire pipi debout, mais ma mère m'forçait du côté d'celle des femmes. Mon père retirait son chandail parce qu'il avait chaud? J'pleurais ma vie parce que j'voulais en faire autant. Les personnes qui connaissaient ma famille m'trouvait belle, m'appelaient mademoiselle, et tous ces noms d'merde... mais moi, ça m'faisait vomir. J'voulais être un beau garçon, et m'faire appeler Monsieur, porter un complet-cravate lors du mariage de ma tante et mon oncle, avoir toute la collection de petites voitures, j'voulais devenir menuisier lorsque j'serai plus grand... mais mes parents tentaient d'écraser cette partie de moi sous leurs pieds.

Tel fut l'calvaire de ma jeunesse. Ayant commencé l'école comme tous les autres, tentant de m'tenir avec des garçons plutôt que des filles, j'en avais beaucoup de difficulté. pourquoi? Les garçons trouvaient étrange qu'une fille voulait leur tenir compagnie. J'fus rapidement la risée de l'école, et on ne faisait que me juger. J'en avais même développé une crainte avec les années. C'est là que j'avais compris à quel point il fallait entrer dans le moule de la société si nous voulions en sortir... mais je n'étais hélas pas prêt de l'faire!

10 ans sonné, les ciseaux à la main, je m'étais coupé les cheveux moi-même. C'était pas beau, c'était même très laid, pas très droit, mais j'avais enfin les cheveux courts. Ma mère m'avait détesté ce coup là, mais elle avait pas eu l'choix d'aller chez l'coiffeur avec moi pour adapter ma nouvelle coupe. Les chandails fleuris, j'les avais coloré en noir à la peinture, mes parents étaient encore forcé de m'acheter d'autres fringues. Je forçais du côté des toilettes des hommes, j'prenais mes cahiers d'école bleu, j'étais devenu un vrai petit rebelle, quoi? Ce fut assez pour que mes parents comprennent, heureusement. Ils ont su m'emmener chez le psychologue, croyant à un moment de folie pour le moment, et ce dernier avait bien assez tôt élucidé l'affaire!

Le suivant jusqu'à me seize ans, j'avais enfin droit à mes hormones... enfin! Cependant, j'avais également, entre temps, eu droit à mes premiers signes de Kitsune, me faisant donc comprendre que j'étais malheureusement coincé avec un gène de femme. Heureusement, mes hormones s'étaient accordés parfaitement à la fin de ma puberté, m'aidant à grandir quelques centimètres de plus, m'aidant à muer de la voix, faire apparaître la pilosité nécessaire, et même cesser la croissance de mes seins, qui eux ont été retiré à mes dix-huit ans. Peu de temps après, la stature de mon corps changeait, le gras ne prenait pas place au même endroit, j'avais perdu du poids partout sur le corps et j'avais tendance à en prendre au ventre..... entraînement nécessaire!

Ah, oui... j'ai été mis hors du foyer familial vers l'âge de dix-huit ans, encore une fois à cause de cela. Ouais, j'étais compté comme Nogitsune maintenant, puisque j'avais une haine envers ma propre race, je ne voulais rien comprendre du tout de l'égalité des races, j'étais devenu violent à cause du mélange entre le gêne Kitsune et le surplus de testostérone dans mon corps, alors ils m'ont complètement envoyé dans les renégats, mon nom était donc compté comme ça... malheureusement. C'est pas comme si c'était voulu, j'ai pas demandé à être rejeté de la race, moi.

Bref, me voilà ici, maintenant, devant chez moi, à regarder mon appartement au troisième étage d'un bâtiment de quatre étages, revenant du boulot, m'apprêtant à changer mes habits pour filer dans une boîte de nuit en ville pour le reste de la soirée. Espérant y retrouver mes amants habituels, puisqu'il est assez minutieux d'en aborder des nouveaux dans ma condition actuelle.... il me faudrait une pancarte au front qui me dit «bisexuel demandé!» Parce que même si j'ai l'air d'un homme, même si j'ai de la pilosit une voix virile et des muscles, je n'ai toujours pas de pénis!